top of page
Marie Perrin

© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences

Marie Perrin

Doctorante en biologie chimique

"Mon adversaire, c’est le cancer"

Marie Perrin travaille dans le domaine de la biologie chimique comme doctorante CEA en 2ème année de thèse, au laboratoire de biologie structurale et radiobiologie à l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC - CNRS/CEA/Université Paris-Saclay).

Quelques mois avant le bac, Marie Perrin le sait, elle sera chimiste ! En revanche, même si sa professeure de Physique-Chimie a été déterminante dans son orientation post-bac, elle n’est pas assez à l’aise en mathématiques et en physique pour se sentir prête à affronter deux années de classe préparatoire scientifique. Elle s’inscrit donc en DUT Chimie où elle réussit avec brio en sortant major de sa promotion. Après deux années de formation, elle décide d’intégrer l’École nationale supérieure de chimie de Montpellier (ENSCM).

Là-bas, Marie Perrin découvre la Chimie-Biologie pour la Santé et vit différentes expériences de stages, dont une année comme étudiante Erasmus dans un laboratoire de recherche en Allemagne. Cela la conforte dans son choix de mener des recherches à l’interface entre Chimie et Biologie.

Depuis, Marie Perrin a intégré l’Institut de biologie intégrative de la cellule, où elle étudie le chaperon d’histones ASF1, Anti-Silencing Function 1. Cette protéine constitue une cible thérapeutique d’intérêt car elle est surexprimée dans un certain nombre de cancers du sein ou du pancréas. In fine, il s’agit de concevoir des molécules chimiques capables d’inhiber l’activité de la protéine pour ensuite les tester in vivo sur des modèles cancéreux de souris et d’hommes dans le but de développer de futurs médicaments.

Pour atteindre cet objectif, Marie Perrin combine plusieurs disciplines scientifiques : la chimie organique (synthèse des inhibiteurs), la biochimie (étude des interactions inhibiteurs-ASF1) et la biologie structurale (analyses des complexes formés par spectroscopie RMN et cristallographie aux rayons X). Elle est convaincue que combiner un maximum d’aspects scientifiques l’aidera à mettre au point des médicaments innovants à l’origine de nouvelles thérapies pour les patients.

Après l'obtention de sa thèse en 2023, Marie a rejoint la société APLX à Grenoble en tant qu'ingénieure R&D en biologie structurale.

bottom of page