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450 éléments trouvés

  • Stéphanie Dord-Crouslé

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Stéphanie Dord-Crouslé Spécialiste de Flaubert "La Flaubert attitude" Stéphanie Dord-Crouslé est chargée de recherche CNRS à l’Institut d'histoire des représentations et des idées dans les modernités (IHRIM, ENS de Lyon /Lyon 2 / Lyon 3 / UJM / UCA / CNRS). Après les classes préparatoires littéraires Hypokhâgne et Khâgne, elle intègre l’École normale supérieure de la rue d'Ulm. Elle obtient une agrégation de Lettres modernes et débute un doctorat en littérature française. Recrutée au CNRS, elle se réjouit de pouvoir continuer à travailler sur Flaubert, et plus généralement la littérature française du XIXe siècle. « Bizarrerie de la recherche en littérature : en physique ou en économie on peut recevoir le prix Nobel ; en littérature, c’est à l’objet du discours scientifique, l’écrivain, et non à son producteur qu’il sera remis ! Certains collègues ont le double profil ; moi, je n’écris pas, si ce n’est sous forme critique. Analyser le discours d'autrui c'est ce qui m’intéresse. » Quand d'autres bovarysaient, la « flaubertitude » de Stéphanie Dord-Crouslé lui vint – expérience mémorable – à la lecture de L'Éducation sentimentale. Mais son grand œuvre au sein du continent des manuscrits de Gustave Flaubert c'est Bouvard et Pécuchet, le dernier roman – inachevé et posthume – du grand écrivain. « Flaubert est mort en l'écrivant, littéralement. Il devait y avoir un deuxième volume pour lequel il avait déjà réuni de la documentation et mis en place des éléments de scénario. » Un siècle et demi plus tard, grâce aux Humanités numériques, on peut construire des « suites » à l'incomplet roman : la mise en ligne des manuscrits laissés par l’écrivain et leur encodage permettent désormais à tout internaute de les visualiser et de manipuler les fragments textuels dont ils sont constitués afin de produire des agencements. « Ainsi, à partir des documents existants, on peut composer, non pas le second, mais une pluralité de seconds volumes possibles – ce que Flaubert aurait pu écrire s'il n'était pas mort. » Dans le champ des Humanités numériques, les outils informatiques se font dociles et ductiles au service de l'analyse littéraire. « Avant, on pouvait imprimer des ouvrages qui proposaient une reconstitution conjecturale du second volume de Bouvard et Pécuchet. Le numérique permet de ne rien fixer ; il autorise à recomposer sans cesse de nouvelles versions et à tester d’autres hypothèses de classement. Entre un stylo et un ordinateur, c’est sûr, je prends l'ordinateur ! » Le travail de Stéphanie Dord-Crouslé se fait par phases en équipe mais le plus souvent de manière assez solitaire. « Le projet Bouvard a réuni une équipe internationale pendant plusieurs années, mais dans la réalité de tous les jours, je suis seule à mon bureau. Ce n'est pas un travail de paillasse, mais de rat de bibliothèque numérique. » Et en ce qui concerne la parité, les femmes sont plutôt bien représentées dans cette discipline. Son domaine, en quelques mots : Spécialiste de Flaubert, Stéphanie Dord-Crouslé analyse la genèse des œuvres de cet écrivain et travaille à leur édition aux formats imprimé et numérique. En particulier, elle dirige le site Les dossiers documentaires de Bouvard et Pécuchet qui rassemble virtuellement les pages, aujourd’hui dispersées, préparées par Flaubert en vue de son dernier roman. Outre leur édition structurée, le site propose un outil de production de « seconds volumes » possibles pour cette « encyclopédie critique en farce » à la fois posthume et inachevée.

  • Myriam Zerrad

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Myriam Zerrad Photonicienne « Les pieds sur Terre, la tête dans les étoiles » Myriam Zerrad est ingénieure de recherche à Aix-Marseille Université. Cette experte en ingénierie photonique travaille à l’Institut Fresnel1, où elle a créé et dirige l’équipe CONCEPT ainsi que la plateforme technologique DIFFUSIF. Myriam Zerrad étudie la lumière et s’in­téresse plus particulièrement aux défis scientifiques et technologiques liés à la diffusion de la lumière, de sa mesure à son contrôle. C’est l’organisation désordonnée à l’échelle nanométrique au sein des maté­riaux qu’elle traverse qui est responsable de la diffusion de la lumière. C’est cet effet qui nous permet de voir les objets avec nos yeux, et sa compréhension et son contrôle sont des enjeux majeurs pour un large panel d’applications : de l’étude de végétaux pour étudier le stress hydrique, aux milieux bio­logiques pour cibler des mélanomes, en passant par les cosmétiques et les peintures pour les effets visuels ou encore l’automo­bile car l’optique sera très présente dans la voiture du futur. Pour cela, Myriam Zerrad travaille avec son équipe au développement d’outils et de concepts innovants qui vont jusqu’à l’opti­misation de composants optiques de pointe embarqués sur les satellites ou de détec­teurs d’ondes gravitationnelles. Myriam Zerrad travaille en effet depuis une dizaine d’années avec le Centre national des études spatiales (CNES) au développe­ment d’instruments uniques au monde pour mesurer la lumière dite « parasite », générée par les composants optiques embarqués sur les satellites qui prennent des images de la Terre et de l’espace, et qui limitent leurs per­formances. La lumière est aussi au coeur des détecteurs d’ondes gravitationnelles qui permettent d’observer des événements qui déforment l’espace-temps, tels que la fusion de deux trous noirs. Dans ce domaine éga­lement, Myriam Zerrad a été sollicitée pour travailler avec son équipe à la conception des détecteurs en cours de développement en Europe : Virgo (Prix Nobel 2017), LISA et Einstein Telescope (E.T.). Grâce à son exper­tise, Myriam Zerrad préside aujourd’hui le groupe d’experts internationaux Lumière parasite de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de son équivalent américaine (NASA) pour le grand projet LISA. « Cette diversité d’applications est une source de créativité et d’apprentissage infinie pour moi » s’enthousiasme Myriam Zerrad, qui souhaite partager sa passion et rendre les sciences de la lumière accessibles aux plus jeunes. « Je fais partie des femmes qui ont la chance d’avoir une carrière scien­tifique épanouissante et enrichissante. Je m’aperçois qu’une certaine réussite pro­fessionnelle est indissociable d’une grande responsabilité vis-à-vis des générations futures et doit passer par une représentation plus importante des femmes de sciences dans les médias et dans les instances. » 1 – Institut Fresnel (Aix-Marseille Université/Centrale Méditerranée/ CNRS)

  • Valérie Castellani

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Valérie Castellani Biologiste "Un petit pas pour la recherche, un grand pas pour les bébés" Valérie Castellani est directrice de recherche CNRS, elle dirige l'équipe Neuro-développement, cancer et signalisation à l'Institut NeuroMyoGène de Lyon (INMG, Lyon1 / CNRS / Inserm). Spécialiste en biologie du développement, elle s'intéresse aux communications moléculaires entre les cellules et leur micro-environnement dans l'embryon. Elle est également la fondatrice de la start-up OncoFactory. En 2018, elle obtient la médaille de l’innovation du CNRS. « Travailler dans la recherche fondamentale pour étudier et combattre un cancer pédiatrique : le neuroblastome. » Comment le système nerveux se forme dans l'embryon ? Valérie Castellani a choisi cette thématique au fil de ses rencontres, scientifiques ou non, pour finalement conduire des recherches fondamentales axées sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la génération des neurones dans l’embryon, leur migration et leur maturation pour former les structures nerveuses. Ses recherches ont permis de développer diverses approches expérimentales qu’elle transfère alors à la problématique des cancers pédiatriques. L’objectif est d’aborder la tumorigenèse et la dissémination métastatique sous l’angle de la biologie du développement et des interactions spécifiques des cellules tumorales avec leur micro-environnement immature. Le bébé est en effet un être en pleine construction, et bien différent d'un adulte, ce qui confère nécessairement aux cancers pédiatriques des caractéristiques uniques. Dans le cadre d'OncoFactory – start-up créée en 2016 avec Céline Delloye Bourgeois – Valérie a développé une technologie qui permet la reproduction des tumeurs des patients dans des modèles in vivo afin d'évaluer et de prédire l'efficacité des candidats-médicaments. « Curieuse d'esprit, j'aimais me poser des questions, résoudre des problèmes. Travailler dans un contexte qui dépasse un peu l'individu me semblait avoir une dimension universelle. » L'universalité, ne serait-ce pas aussi clarifier l'image des femmes dans la recherche ? « La recherche est un monde passionnant dans lequel les jeunes filles ont toute leur place » affirme Valérie Castellani. « Les femmes scientifiques peuvent pleinement exercer leur métier, de la même façon qu'un homme, tout en ayant des enfants, mais, précise-t-elle, ce qui limite la progression de la carrière des femmes, c'est qu'elles se censurent, parce qu’elles ont besoin de se sentir légitimes. Quant aux hommes, ils les déconsidèrent parfois professionnellement parce qu’elles ne font pas les mêmes choix d’arrangement carrière/famille. Plus tard, le déséquilibre se creuse dans les postes à responsabilité. Les femmes qui vont aujourd'hui vers ces métiers-là doivent avoir la possibilité d'accéder aux mêmes évolutions de carrière que celles des hommes. » C’est ce qu’essaient de mettre en place les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en impulsant des politiques d’égalité hommes-femmes. « Suivez vos envies, conseille Valérie Castellani aux lycéennes, allez là où votre curiosité vous porte, les métiers de la recherche sont des métiers passionnants ; vous avez toute votre place dans ce monde-là. Il faut oser, ne pas se limiter et surtout ne pas douter de vos capacités. » Son domaine, en quelques mots : Contrôle des divisions et migrations cellulaires dans l’embryon par les signaux de topographie - L’embryon est le siège de processus spectaculaires de multiplication et de migration cellulaire qui transforment un amas initial de cellules en un organisme extrêmement complexe et organisé. Le dérèglement de ces mécanismes développementaux peut aboutir à la formation de cancers et à la dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme. Valérie Castellani étudie les dialogues des cellules avec leur environnement, pour comprendre la formation de l’embryon et les dérèglements à l’origine de cancers pédiatriques.

  • F&S à la finale de la RoboCup Junior à Bordeaux

    F&S à la finale de la RoboCup Junior à Bordeaux 12 mai 2023 14 mai 2023 Bordeaux F&S sera présente lors de la finale France junior du tournoi de robotique RoboCup. Se tenant lors de la Foire de Bordeaux, au parc des expositions de Bordeaux, les 13 et 14 mai, la finale France de la RoboCup Junior est l'occasion de voir le travail des équipes dans un cadre festif, ludique et éducatif. Les bénévoles Nouvelle-Aquitaine tiendront pour le public un stand afin d'échanger et vous proposent de vous challenger avec un escape-game et des quiz ! Plus d'informations : https://www.robocup.fr/robocupjunior-1 © RoboCup France < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Égalité Elles Assurent : EEA en Occitanie

    Égalité Elles Assurent : EEA en Occitanie © Julie Batut EEA#1 a eu lieu lundi 12 Octobre 2020 pour échanger sur l’égalité professionnelle femmes-hommes en Occitanie. L’association Femmes & Sciences a obtenu le soutien de la Région Occitanie pour le projet «Égalité Elles Assurent» (EEA). EEA consiste à organiser deux journées « regards croisés sur l’égalité professionnelle femmes-hommes » en impliquant des femmes et des hommes, les secteurs public et privé d’Occitanie Est et Ouest. Exemples de propositions par atelier élaborées suite à EEA#1 : - Organisation : Utiliser les obligations légales afin d'atteindre l'égalité professionnelle Femme/Homme. - Implication : Faire un état des lieux de « qui fait quoi » dans l'entreprise à tous les niveaux de responsabilités. - Équilibre : Nécessité de rendre visibles les obligations de l'entreprise/institution, congés parentalité, droit à la déconnexion… Plus de détails sur les propositions Chaque structure partenaire désignera un·e correspondant·e qui mettra en œuvre certaines propositions. Un suivi est prévu avant la deuxième journée EEA#2 à Montpellier, fin 2021, pour révéler les avancées dans le domaine de l’égalité professionnelle en Occitanie. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Sciences, un métier de femmes ! 2024

    Sciences, un métier de femmes ! 2024 8 mars 2024 ​ ENS de Lyon 8ème édition de la journée "Sciences, un métier de femmes !" pour inciter les lycéennes de l'Académie de Lyon à choisir des filières d'études scientifiques et technologiques Initiée en 2017 par Femmes & Sciences (Isabelle Vauglin et Audrey Mazur), la 8ème édition de la journée "Sciences, un métier de femmes !" aura lieu le 8 mars prochain et rassemblera près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon, à l’ENS de Lyon. La marraine d'honneur cette année est Anne L'Huillier , prix Nobel de Physique 2023 ! Spécifiquement dédiée aux lycéennes, c'est une journée de rencontre avec des femmes travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public et le privé. Notre but est de montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, d'aider les jeunes filles à décrypter les stéréotypes et de les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Le succès constant a démontré la pertinence de s’adresser directement aux lycéennes et l'impact énorme du manque de références féminines sur la représentation qu’ont les filles de la place des femmes dans les sciences et les technologies. Organisateurs : Femmes & Sciences, LabEx ASLAN , ICAR et CRAL avec un fort soutien de l'ENS de Lyon @ Léah Touitou < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Céline Boutin

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Céline Boutin Biophysicienne "L’expérience, c’est mettre la science en résonance" Céline Boutin est biophysicienne, chercheuse au CEA. Elle travaille au Laboratoire structure et dynamique par résonance magnétique à Saclay, au sein de l’unité de Nanosciences et innovation pour les matériaux, la biomédecine et l’énergie (NIMBE - CEA/CNRS/Université Paris-Saclay). Tout commence en classe de 3ème lorsque Céline Boutin décide de s’inscrire à un concours d’initiation à la recherche parrainé par un laboratoire de microbiologie. C’est là qu’elle attrape le virus ! Dès lors, elle oriente son parcours afin d’intégrer à son tour le monde de la recherche. Après une classe préparatoire, elle intègre une école d’ingénieur en biotechnologies, et curieuse, elle décide d’élargir ses connaissances en réalisant sa thèse en physique. C’est grâce à cette double compétence qu’elle rejoint le CEA en 2008 en tant que post-doctorante puis en tant que chercheuse. Céline Boutin travaille dans une équipe qui vise à améliorer l’outil de la résonance magnétique nucléaire (RMN), principe à la base de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’IRM est principalement connue pour être couramment utilisée à l’hôpital pour obtenir des vues de l’intérieur du corps, mais on retrouve aussi de la RMN dans les secteurs de la recherche et de l’industrie pour caractériser des composés. Cette « touche-à-tout » travaille donc aussi bien avec un fer-à-souder à la main que sur les spectromètres RMN/IRM. Plus particulièrement, Céline Boutin est la biologiste de l’équipe et développe des applications en imagerie des poumons ainsi qu’en cancérologie en étudiant des cellules résistantes ou non à la chimiothérapie. Pour cela, elle utilise un gaz rare : le xénon, actuellement utilisé comme anesthésiant dans certains hôpitaux. Ce gaz est facilement détectable par RMN grâce à un dispositif qui possède l’originalité d’être transportable dans une camionnette vers d’autres laboratoires. Le xénon peut être inhalé afin de pouvoir visualiser les poumons ou les zones d’intérêt. La biologie cellulaire fait partie de son quotidien. Céline Boutin est en interaction permanente avec ses collègues et avec d’autres équipes dans des domaines aussi variés que la chimie ou la médecine. Elle participe également à la rédaction de financements et d’articles de recherche, et gère les salles de culture cellulaire rattachées au laboratoire. Le tout en jonglant avec son deuxième « métier » de maman. Bref, elle ne s’ennuie pas !

  • "We are open, the door is just very heavy", intervention de Florence Sèdes

    "We are open, the door is just very heavy", intervention de Florence Sèdes ​ Effet Matilda, syndrôme de l'imposteur, effet tube de dentifrice, falaise de verre... de la désaffection pour les spécialités scientifiques au lycée jusqu'au pénomène d'"opting out" (non merci) dans les carrières à haut niveau. Florence Sèdes, membre du CA de F&S - Professeure à l'Université Toulouse III Paul Sabatier - Vice présidente responsabilité sociétale, a réalisé une intervention en juin 2022 à l'invitation des référents égalité du Lab Info Grenoble ainsi que des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de l'Académie. Comme dans une majorité de domaines d'activité ou de pans de société, la représentation des femmes en sciences est déficitaire : même dans les domaines comme les sciences de la vie où les étudiantes sont majoritaires, le plafond de verre sévit quand il s'agit de se projeter dans les carrières académiques. Que dire de l'informatique qui plafonne avec une dizaine de % d'étudiantes dans ses filières ? Quelles que soient les causes évoquées pour expliquer ce déséquilibre, malgré des injonctions et mesures encore timides mais concrètes prises pour tenter d'y palier, la situation déclenche des alertes fortes, par exemple de la part des industriels volontaires pour recruter des filles en priorité, à compténces égales. Beaucoup d'études ont été menées : ainsi, le « paradoxe de l’égalité des sexes » fait observer que la sous-représentation des femmes dans les domaines scientifiques est une caractéristique des pays dits « développés ». « We are open. The door is just very heavy ». La porte n’est pas fermée mais s’avère beaucoup plus lourde pour les femmes qui doivent investir pour avoir « un pied dedans » afin d’être invitées, intégrées, acceptées, embauchées, promues, etc. Tout comme l’inclusivité et l’accessibilité permettent à toutes et tous de bénéficier d’aménagements destinés initialement aux situations de handicap, visible ou non, des mesures doivent être prises pour atteindre un équilibre via la mixité, la diversité, l’inclusion et la cohabitation équitable sans discrimination. Support de l'intervention : ici < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • F&S marraine du projet "Hypatie pour la Tour Eiffel"

    F&S marraine du projet "Hypatie pour la Tour Eiffel" ​ Un projet d'inscrire au deuxième étage de la tour Eiffel le nom de 40 femmes scientifiques éminentes - astronomes, mathématiciennes... Ce projet a été dévoilé à l'Observatoire de Paris, à l'occasion d'une éclipse partielle du Soleil, le 25/10/2022. Tout commence un jour au 1er étage de la Tour Eiffel quand une touriste américaine s’étonne devant les 72 noms de savants écrits en très grandes lettres capitales dorées : "Il n’y a pas Marie Curie" ? Le jeune guide rappelle qu’à l’inscription de ces noms célébrant la science et le progrès, cent ans après la Révolution de 1789, la célèbre physicienne n’avait que 22 ans et devrait encore attendre quatorze ans avant de recevoir le premier de ses deux prix Nobel. Mais la question lui trotte dans la tête. Pourquoi seulement des hommes… Et on retrouve aujourd’hui Benjamin Rigaud comme président de l’association « Défis Sorbonne » qui se démène pour "continuer le rêve de Gustave Eiffel" avec le projet baptisé « Hypatie pour la Tour Eiffel ». Objectif, inscrire 40 noms de femmes scientifiques au deuxième étage du monument français emblématique par excellence. Moins de noms égrenés que les hommes ? Oui, mais plus haut ! Et ce, pour faire sortir de l’ombre des femmes exemplaires qui, au fil des siècles, ont été astronomes, mathématiciennes, médecins… mais dont la mémoire a été effacée et les noms occultés. Extrait de l'article rédigé par Dominique Leglu, Directrice éditoriale à Sciences et Avenir et membre du Conseil d'Administration de F&S Pour lire la suite, c'est ici . < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Stand Femmes & Sciences à la nuit des chercheur·es à Toulouse

    Stand Femmes & Sciences à la nuit des chercheur·es à Toulouse © Julie Batut Femmes & Sciences a tenu un stand pour sensibiliser le public à la place des femmes dans les sciences à occasion de la nuit européenne des chercheur·es à la cité de l'espace de Toulouse Vendredi 29 Septembre de 17h à minuit à Toulouse, Femmes & Sciences a tenu stand pour sensibiliser le public de la nuit des chercheur·es à la place des femmes dans les sciences. Dans un cadre spatial à la Cité de l'Espace, Femmes & Sciences a présenté le jeu Mendeleieva pour montrer des rôles modèles scientifiques féminins ainsi que trois ateliers pour sensibiliser le public sur les stéréotypes : ça l'affiche mal, les mots pour le dire et l'habit ne fait pas le moine. Le public a pu apprécier les freins et les leviers existants pour permettre à chacun et notamment aux femmes de s'épanouir dans le milieu scientifique. Enfin, l'effet L’effet Matilda a été expliqué et illustré. Pour plus d'informations sur les outils, n'hésitez pas à télécharger les ressources ici : https://www.femmesetsciences.fr/ressources Merci au public d'être venu en nombre (plus de 200 personnes), aux gentils et gentilles organisatrices ainsi qu'à toutes les animatrices de Femmes & Sciences. Une expérience à renouveler. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Hommage à Nicole Mosconi, pionnière disparue le 06/02/2021

    Hommage à Nicole Mosconi, pionnière disparue le 06/02/2021 Photographie fournie par FV La thèse en 1986 de Nicole Mosconi sur « La mixité dans l'enseignement secondaire : un faux-semblant ? » a initié les recherches dans ce domaine. Son habilitation en 1992 portait sur « Savoir, rapport au savoir et différence des sexes ». Elle a abordé ces questions dans tout son travail de recherche. Elle a montré l’influence des rapports sociaux de sexe sur les apprentissages des jeunes et la manière dont les enseignant·es, le plus souvent involontairement, traitent différemment les filles et les garçons. Nicole Mosconi a formé les chercheurs et chercheuses dans ce domaine ; le chapitre sur les stéréotypes du livret « Les femmes et les sciences…au-delà des idées reçues » de l’association Femmes &Sciences » est très inspiré par ses travaux. Elle a participé aux instances dirigeantes de nombreuses structures, notamment : ANEF (association nationale des études féministes), Institut Emilie du Châtelet, le comité de rédaction de la revue Travail, Genre et Sociétés. Une grande dame nous a quitté·es, mais ses travaux continueront à nous inspirer. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Projection et Repas - débat à la Médiathèque de Balma

    Projection et Repas - débat à la Médiathèque de Balma 10 mars 2022 ​ Médiathèque de Balma Une projection du film "Les figures de l'ombre" suivie d’un débat auront lieu le 10 mars à la Médiathèque de Balma. Dans le cadre de l'exposition l'Effet Matilda (conçue par Femmes & Sciences en partenariat avec la Délégation régionale Occitanie Ouest du CNRS et le Quai des Savoirs), présentée à la Médiathèque de Balma en mars 2022, une projection du film "Les figures de l'ombre" et un repas-débat sont organisés le 10 mars à 9h30. Florence Sèdes, professeure des universités en informatique (laboratoire IRIT ) , vice-présidente Responsabilité Sociétale de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier , et administratrice de Femmes & Sciences y interviendra. Plus d'informations : ici ​ < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

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