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479 éléments trouvés

  • Rhône-Auvergne | Scolaires | Femmes & Sciences

    Rhône-Auvergne SCOLAIRES Interventions auprès des scolaires Les interventions des adhérentes dans les établissements scolaires ont pour but de faciliter la projection des jeunes, en particulier des jeunes filles, et de leur faire découvrir des métiers auxquels, ils/elles n’auraient pas penser. Le groupe lyonnais intervient chaque année dans des lycées et collèges dans toute l’Académie de Lyon, souvent dans le cadre de projets interdisciplinaires pour sensibiliser les filles et les garçons sur les orientations possibles vers les filières d’études scientifiques. ​ Contact : Isabelle Vauglin LA SCIENCE TAILLE XXELLES RENCONTRES EXPOS

  • Occitanie Ouest | Expositions | Femmes & Sciences

    Occitanie Ouest EXPOSITIONS ​ EXPOSITION ​ Les femmes de science sortent de l’ombre : une exposition pour les jeunes Rendre visibles les femmes scientifiques, faire connaître les métiers des sciences et de la technique pour que les jeunes s’orientent en connaissance de cause dans les filières correspondantes est un des objectifs de l’association. Pour ce faire, plus les messages sont diffusés tôt auprès des jeunes et plus leur choix d’orientation peut se faire sans stéréotypes et de manière réfléchie. Le groupe toulousain a donc récemment réalisé, en partenariat avec la Mairie de Toulouse et l’association Arc en ciel Toulouse Occitanie, l’exposition “Les femmes de science sortent de l’ombre” conçue plus spécifiquement pour les jeunes de 8 à 13 ans mais qui s’adresse à tous les publics. En 9 panneaux, le public est invité dans un voyage de l’infiniment grand à l’infiniment petit en compagnie de 27 femmes scientifiques de toute nationalité et toute discipline, historiques ou contemporaines. La science acquiert un tout autre visage ! Cette exposition et la mallette qui l’accompagne (vidéos, livres, documentations variées) s’emprunte gratuitement auprès de la Mairie de Toulouse. ​ Contacts Pour plus d'informations sur l'exposition : Contact F&S Pour réserver l'exposition : Accueil et Martine Faure de la Mairie de Toulouse ​ Contacts : Dominique Morello Service communication CNRS Occitanie Ouest EXPOSITION ​ 8 portraits de femmes scientifiques pour expliquer l’effet Matilda De nombreuses femmes scientifiques n’ont pas la notoriété qu’elles méritent car l’importance de leur contribution a été minimisée ou, pire, détournée par leurs collègues masculins. C’est l’effet Matilda. À l’occasion du 8 mars 2020, le groupe toulousain a conçu, en partenariat avec la Délégation régionale Occitanie Ouest du CNRS et le Quai des Savoirs, l’exposition Matilda qui met en lumière 8 femmes scientifiques dont le travail a permis des avancées scientifiques spectaculaires dans leur domaine. Parmi ces scientifiques, on trouve Rosalind Franklin pour la structure en double hélice de l’ADN, Jocelyn Bell pour le premier pulsar, et Nettie Marie Stevens pour les chromosomes sexuels. Cette exposition peut être empruntée gratuitement par toutes les personnes qui le désirent. Contacts Pour plus d'informations sur l'exposition : Contact F&S ou Communication CNRS Occitanie Ouest Pour réserver l'exposition : Antoine Vaillant du Quai des Savoirs ​ ​ MENTORAT RENCONTRES RESSOURCES SCOLAIRES LA SCIENCE TAILLE XXELLES MENDELEIEVA EGALITE ELLES ASSURENT

  • Discussion sur les femmes scientifiques

    Discussion sur les femmes scientifiques ​ À l'occasion du 8 mars, une discussion est organisée avec des personnes âgées non dépendantes sur la place des femmes dans les sciences, hier et aujourd'hui. Le 8 mars, une conversation à bâtons rompus aura lieu avec des personnes âgées sur le rôle et la place des femmes en sciences, en insistant sur le domaine de l'astronomie. Les résidents verront ensuite un film "Les figures de l'ombre" sur la conquête spatiale américaine, et en discuteront le lendemain (9 mars) avec Sylvaine Turck-Chièze. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Mendeleieva | Femmes & Sciences

    FEMMES & SCIENCES Mendeleieva Mendeleieva - jeu en ligne ​ Mendeleieva en Alsace ​ Mendeleieva en Occitanie Ouest ​ Notice explicative du jeu ​ Vidéo explicative du jeu ​ ​ L’année de la chimie en 2019 et la célébration des 150 ans du tableau périodique des éléments de Mendeleïev ont été l’occasion de réaliser le jeu Mendeleieva, une production commune des régions Alsace et Occitanie Ouest, qui fait découvrir de manière ludique 135 femmes scientifiques, historiques ou contemporaines, dont les recherches portent sur un ou des élément(s) du tableau périodique. ​ Il s’agit à la fois d’un tableau de Mendeleïev garni d’échantillons et produits contenant des éléments du tableau, et d’un jeu de cartes associé, par familles de domaines : sciences de la terre, physique, chimie, maths et informatique, sciences de la vie…. Au-delà des aspects scientifiques abordés, Mendeleieva permet de parler des différents statuts et métiers de la recherche. ​ Depuis son inauguration lors de la Fête de la science, cet atelier interactif a été animé dans plusieurs écoles, collèges et lycées et au cours d’occasions particulières (séminaire de laboratoire CNRS, portes ouvertes.. ). ​ ​ ​ JOUER À MENDELEIEVA EN LIGNE Partenaires

  • Claire Monge reçoit la médaille de bronze du CNRS 2023

    Claire Monge reçoit la médaille de bronze du CNRS 2023 © Céline Coiffier Félicitations à Claire Monge pour la médaille de bronze CNRS qui récompense ses travaux sur la vaccination par voie muqueuse ! Chercheuse en biotechnologie, spécialisée dans l’ingénierie de dispositifs de vaccination par voie muqueuse au sein du Laboratoire de biologie tissulaire et d'ingénierie thérapeutique (LBTI ) à Lyon, Claire Monge reçoit en 2023 la médaille de bronze du CNRS. Cette médaille récompense des chercheuses et des chercheurs dont les premiers travaux sont jugés prometteurs. Les travaux de Claire Monge pourraient rendre possible de prendre un vaccin qui fond sous la langue plutôt que de se le faire injecter par une seringue. Ses recherches en ingénierie thérapeutique se concentrent sur le développement de vaccins bio-inspirés et écoresponsables administrés par les muqueuses. Une approche originale et prometteuse d’immunisation. Claire est une membre active du groupe lyonnais de Femmes & Sciences . Depuis plusieurs années, elle participe comme marraine à la journée "Sciences, un métier de femmes!" . Une belle référence féminine pour les lycéennes qu'elle rencontre! Femmes & Sciences félicite chaleuresement Claire ! Voir le communiqué de presse du CNRS : ici < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Alpes | Scolaires | Femmes & Sciences

    Alpes SCOLAIRES Interventions auprès des scolaires Chaque année, le groupe participe au Parvis des Sciences organisé par GIANT. Il y rencontre scolaires et grand public et discute des stéréotypes de genre grâce à des illustrations (posters, boîte à clichés,…) et des jeux (jeu de l’oie de Lois « Egalité ?! », quizz,…). Le groupe tient également un stand au Festival Remue-Méninges de la ville d'Echirolles tous les ans. Ce festival accueille 1200 enfants sur cinq jours. Le groupe travaille avec eux sur les ordres de grandeurs grâce à l’utilisation de microscopes. Le même type d’intervention est aussi réalisé dans le cadre d’une fête de la science de quartier organisée par une MJC d’un quartier populaire de la ville de Grenoble. ​ En savoir plus : Giant Grenoble Festival Remue-Méninges ​ Contact F&S : Catherine Picart Mireille Lavagna EXPOS JEUX RESSOURCES

  • Aude Lereu

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Aude Lereu Physicienne « Lumière sur le nanomonde » Aude Lereu est directrice de recherche CNRS. Après un doctorat entre la Bourgogne et les États-Unis, Aude Lereu effectue trois posts-doctorats, dont un en Espagne et deux en France, avant de rejoindre l’Institut Fresnel [1] où elle travaille aujourd’hui. Elle y étudie les interactions lumineuses avec l’infiniment petit. Les domaines de recherche d’Aude Lereu sont les nanosciences et nanotechnologies et plus spécifiquement la nanophotonique. Cette discipline étudie les interactions de la lumière avec la matière à l’échelle nano­métrique. Pour représenter les choses, un nanomètre est 10 000 fois plus petit que le diamètre d’un cheveu. À ces échelles, de nombreux phénomènes, comme les ondes de surfaces, apparaissent et confèrent des propriétés extraordinaires aux matériaux. Aude Lereu suit deux directions principales. La première, comprendre et sonder ces effets invisibles à l’oeil nu. Pour cela, il faut développer et maîtriser des outils dédiés, comme la microscopie à sonde locale qui offre une résolution permettant d’observer des atomes. La seconde, structurer la matière à l’échelle nanométrique pour réaliser des composants optiques innovants. « J’aime les défis et particulièrement les pro­jets interdisciplinaires au service de la santé, de l’environnement ou du développement durable. » L’un de ses projets vise à dévelop­per des systèmes d’imagerie et de détection hautement performants afin d’observer des événements qui se déroulent au niveau de la membrane des cellules. Par exemple, les nouveaux virus fabriqués au sein d’une cellule infectée sortent de celle-ci par un mécanisme de bourgeonnement viral. Comprendre et expliquer ces phénomènes vont aider à mieux appréhender la prolifération virale et ainsi permettre de développer des outils de diagnostics rapides et à bas coût. Un autre de ses projets porte sur l’étude du compor­tement du bois et des plantes à l’échelle nanométrique afin de mieux comprendre leur croissance. « En plus de nourrir ma soif de comprendre notre monde, les applica­tions sont multiples avec des retombées dans les secteurs de la construction, du papier, des biocarburants et bioplastiques, également pour le développement de composants de bâtiments intelligents ou encore l’ingénierie de nouveaux matériaux d’origine végétale, plus respectueux de notre environnement. » « Tout au long de mon parcours scienti­fique, j’ai rencontré de nombreux obstacles et préjugés. Avec l’expérience, on se forge, on se construit et les obstacles deviennent moins insurmontables. Mon conseil : s’ac­crocher à ses passions. » C’est aussi ce qui a poussé Aude Lereu à s’investir dans diverses actions de culture scientifique et de promotion des femmes en sciences. Elle a été référente parité au Comité national de la recherche scientifique et est actuel­lement référente égalité-parité dans son laboratoire afin de bousculer les inégalités diverses et déconstruire les stéréotypes. [1] – Institut Fresnel (Aix-Marseille Université/Centrale Méditerranée/ CNRS)

  • Muriel Thomasset

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Muriel Thomasset Ingénieure de recherche en optique instrumentale "Les miroirs, je les mets en lumière" Muriel Thomasset est ingénieure de recherche CNRS en optique instrumentale au sein du Groupe Optique du Synchrotron SOLEIL (SOLEIL – CNRS). Il est clair, dès la seconde, que Muriel Thomasset n’est pas faite pour les études littéraires. « Vous avez plus de logique que de sensibilité littéraire », lui dit sa professeure de lettres. Logiquement, elle opte pour des études scientifiques rêvant de l’université, de ses grands amphis et de ses belles bibliothèques qu’elle a découverts un peu plus tôt grâce à sa grande sœur. Son intérêt pour le concret la conduit vers la physique et elle s’oriente vers un Master d’Optique et Photonique. Après un doctorat en optique instrumentale dans le domaine des rayons X réalisé en 1998, elle tente sa chance dans le privé, mais déçue de son expérience en tant que responsable d’un bureau d’études spécialisé dans l’éclairage par fibre optique, elle retourne à la recherche publique. Cette fois-ci, elle intègre le CNRS en 2000 au laboratoire LURE, l’ancêtre du synchrotron SOLEIL, où elle trouve sa place. Depuis, Muriel Thomasset travaille au synchrotron SOLEIL, un laboratoire capable de produire et de fournir un faisceau de lumière extrêmement intense aux chercheurs du monde entier, et utile pour concevoir des expériences dans toutes les disciplines scientifiques comme la biologie ou la physique fondamentale. Elle conçoit des systèmes de mesure et met en place les contrôles et acceptations des éléments d’optique, comme les miroirs ou les réseaux de diffraction, nécessaires à la focalisation du faisceau lumineux provenant du synchrotron. Son expertise est cruciale car ces éléments d’optique doivent supporter l’intensité extrême du faisceau de lumière et présenter peu de défauts de surface, une qualité difficile à obtenir. Lors de la conception de ces éléments, elle apporte conseils et soutiens aux membres de son groupe pour définir le système optique le plus adéquat aux scientifiques. C’est une activité de service que Muriel Thomasset apprécie beaucoup, car l’important pour elle, « ce n’est pas le sujet sur lequel on travaille mais ce que l’on en fait ». En 2023, Muriel a intégré le Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies de Palaiseau, en tant que co-responsable de la plateforme multiphysique.

  • Danièle Centanni

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Danièle Centanni Physicochimiste "En tant que technicienne scientifique, j’aime mon métier. En 1992, j’ai participé à la première Fête de la science en animant des ateliers de chimie pour enfants. Au LIPhy, en 2015 j’ai de nouveau participé à la Fête de la science en créant un démonstrateur avec des canaux ayant la forme du logo du CNRS. J’ai à cœur de lutter contre les stéréotypes de genre et de discrimination contre les femmes et j’ai envie de donner plus de visibilité aux femmes qui œuvrent chaque jour dans la recherche et la technologie." Danièle Centanni est technicienne CNRS au Laboratoire interdisciplinaire de physique (LIPhy - CNRS / UGA). Elle est spécialisée dans le domaine de la microélectronique, de la chimie et de la physique et elle est responsable technique d’une salle blanche. Enfant, Danièle Centanni mélange différentes substances de l’armoire à pharmacie familiale telles que de la lessive avec du colorant bleu iodé. C’est peut-être de là que lui est venu son goût pour les expériences chimiques. Passionnée depuis toute petite de sciences et de découvertes techniques, elle s’oriente au début vers des études de chimie. Puis elle vit une immersion inattendue dans le milieu de la microélectronique en tant qu’opératrice de production en salle blanche. Cela lui plaît et elle décide de compléter sa formation par un DUT mesures physiques suivi par des expériences dans différentes entreprises de la région grenobloise (Schneider, Atmel, Sofradir, CEA). Danièle Centanni intègre le LIPhy en 2006 suite à un concours externe du CNRS pour s’occuper d’un service comportant une salle blanche en cours de création. Ses capacités et ses différentes expériences antérieures l’amènent à prendre en charge cette nouvelle plateforme, pour la démarrer et la développer. Cette salle blanche est dédiée à la fabrication de circuits microfluidiques. Danièle Centanni s’occupe de toute la gestion, l’entretien et la maintenance de cette salle, des achats de consommables, de masques et de petits matériels. Elle forme tous les utilisateurs qui veulent avoir accès à cette salle et à la microfabrication de circuits utilisés par les chercheurs ou étudiants stagiaires, thésards et postdocs du domaine des fluides complexes. Elle fait aussi des circuits à la demande.

  • Apolline Lecercle

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Apolline Lecercle Physicochimiste « Il n’existe pas de barrière insurmontable pour celles et ceux qui font du partage et de la détermination leurs alliés les plus précieux. » Apolline Lecercle est docteure ingénieure chez Michelin et marraine de l’association Elles bougent qui promeut les sciences auprès des jeunes filles. En science comme en sport, elle aime relever les défis et repousser les limites, mais en la jouant toujours collectif. Apolline Lecercle se souvient d’un tournant dans son approche des sciences. En 2012, la jeune femme, âgée de dix-neuf ans, est en stage au CERN, l’actuelle Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Fascinée par l’engouement et l’engagement de l’équipe de recherche passionnée qui l’entoure, Apolline Lecercle ressort de cette expérience changée mais aussi convaincue : elle aussi sera docteure en thèse. Suit une nouvelle rencontre décisive à l’INSA de Lyon (Institut National des Sciences Appliquées) avec… la corrosion ! Le courant passe instantanément : « Les oxydes c’est joli, c’est assez gracieux. On s’est tout de suite bien aimées, la corrosion et moi », raconte-t-elle avec amusement. Quand Michelin lui propose de faire de la corrosion son sujet de thèse, elle accepte immédiatement. Passionnée par le sport, elle adore relever les défis et cet abord des sciences par la pratique lui correspond bien. Après sa thèse soutenue en 2018, elle intègre le groupe Michelin en tant qu’experte corrosion. Cinq ans plus tard, nouveau challenge : Apolline Lecercle quitte son poste d’experte corrosion pour se lancer dans la conception de matériaux polymères. Quand Michelin lui propose de faire de la corrosion son sujet de thèse, elle accepte immédiatement. Passionnée par le sport, elle adore relever les défis et cet abord des sciences par la pratique lui correspond bien. Après sa thèse soutenue en 2018, elle intègre le groupe Michelin en tant qu’experte corrosion. Cinq ans plus tard, nouveau challenge : Apolline Lecercle quitte son poste d’experte corrosion pour se lancer dans la conception de matériaux polymères. Au quotidien, elle accompagne doctorant·es, alternant·es et stagiaires et participe activement à créer du lien entre les individus qui gravitent autour d’elle, mettant ainsi un point d’honneur à privilégier toujours la réussite collective. Ce qui l’anime, c’est cette envie de se dépasser pour les autres, d’avancer ensemble vers un objectif commun. Apolline Lecercle en est convaincue : la connaissance fait partie de ces choses qui nous font grandir lorsqu’on la partage. Un idéal qu’elle met en pratique au printemps 2023, en participant à un projet solidaire fou : le raid Amazones en binôme. Durant cette aventure de dix jours, elle allie sport et sciences, repoussant ses limites sur un vélo, un canoë ou dans ses chaussures de trail, tout en partageant son goût des sciences avec ses concurrentes et la jeunesse sri-lankaise. Devenue depuis marraine de l’association Elles Bougent, qui met en avant les sciences auprès des jeunes filles, l’ingénieure énergique en est la preuve : « On peut être une femme et une scientifique impliquée et reconnue, une femme et une sportive assidue et engagée. Il n’existe pas de barrière insurmontable pour celles et ceux qui font du partage et de la détermination leurs alliés les plus précieux. »

  • Audrey Dussutour

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Audrey Dussutour Éthologiste "L’intelligence n’est pas une question de taille" Audrey Dussutour est biologiste, directrice de recherche au CNRS. Après avoir obtenu un doctorat d’éthologie en 2004, elle a effectué deux post-doctorats au Canada et en Australie, puis a été recrutée comme chercheure au CNRS en 2009. Depuis, elle travaille au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA – CNRS ; Université Toulouse III – Paul Sabatier). Son objectif de recherche est de comprendre comment des systèmes distribués, qu’ils soient des colonies de fourmis ou des organismes unicellulaires, interagissent avec leur environnement. Les travaux de recherche d’Audrey Dussutour sur les déplacements collectifs des fourmis ont permis d’identifier les mécanismes de régulation du trafic en situation d’embouteillage et d’extraire des algorithmes de contrôle génériques qui peuvent s’appliquer à de nombreux domaines scientifiques. Ses travaux sur la nutrition collective ont démontré que les fourmis fonctionnent comme des « estomacs collectifs » en se partageant la distribution et la digestion des aliments. Les études sur le « blob » (Physarum polycephalum), un organisme composé d’une seule cellule, ont démontré que, bien que dépourvu d’organes, celui-ci est capable de réguler ses apports alimentaires lorsqu’il fait face à des défis nutritionnels complexes. Dans un autre domaine, son équipe a démontré récemment que l’apprentissage est possible chez les blobs. Ces résultats inattendus de la part d’un organisme qui n’a pas de système nerveux, l’encouragent à porter un nouveau regard sur les organismes unicellulaires et sur la notion d’intelligence. L’ensemble de ses travaux a été récompensé par le prix Le Monde de la recherche (2007), par la Société française pour l’étude du comportement animal (2009) et par l’Académie royale des sciences de Belgique (2011), le prix Fermat de l’Académie du Languedoc (2022). En 2023, elle a été nommée Membre Associée de l’Académie Royale de Belgique. Depuis le début de sa carrière, Audrey Dussutour a à cœur de s’impliquer aussi dans le fonctionnement de la recherche au niveau national (évaluation des laboratoires et des chercheur.e.s, recrutement des chercheur.e.s) et dans la promotion de la curiosité scientifique et de la recherche fondamentale auprès du public avec des livres, des conférences, ateliers, émissions de radio/ TV, ouvrages… Elle a coordonné deux projets de sciences participatives d’envergure. Le premier “Elevetonblob", proposé par le CNES en collaboration avec le CNRS et le soutien de L’académie de Toulouse, a réuni plus de 5000 établissements scolaires. Ce projet avait pour objectif d’étudier l'effet de l'impesanteur sur le comportement du blob à bord de l'ISS. Le deuxième projet : “Derrière le blob, la recherche” proposé par le CNRS compte plus de 10 000 volontaires qui étudient les effets du réchauffement climatique sur la survie et la croissance du blob. Ses nombreuses activités de médiation auprès du grand public ont été récompensées par l’ordre national du mérite et la première médaille de médiation du CNRS en 2021.

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