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512 résultats
- Les femmes scientifiques sortent de l’ombre
Les femmes scientifiques sortent de l’ombre 8 mars 2021 9 avril 2021 Occitanie Ouest Le 8 mars et tout au long du mois, des évènements mettent en lumière les femmes scientifiques, leurs métiers, leurs recherches. 8 mars - 14h Table ronde « Vers une égalité Femme/ Homme en IA : outils et dispositifs » Lien vers la table ronde 9 mars – 16h Webinaire « Intelligence artificielle, les femmes aussi » Lien vers l’inscription Du 11 au 14 mars Éditathon sur le thème : « Femmes de l'intelligence artificielle VS femmes géologues » Lien vers l’évènement Du 2 mars au 10 avril La commune de Mondonville accueillera dans sa médiathèque une exposition sur « L’effet Matilda ». Du 1er mars au 2 avril Le siège de la MGEN Haute-Garonne accueillera l’exposition La science taille XX elles . Du 1er au 31 mars À l’initiative de Toulouse métropole, une exposition de 250 portraits nommée Femmes inspirantes, femmes remarquables sera présentée sur des grilles de jardins publics et bâtiments municipaux. Femmes & Sciences est partenaire de ces évènements qui impliquent le Quai des Savoirs, le CNRS Occitanie Ouest, ANITI (Artificial and natural intelligence Toulouse Institute), Aérospace Valley, la Casemate de Grenoble, le Club de la presse Occitanie, Toulouse is AI, l’Université Fédérale de Toulouse, Wikimédia France, Maths en Scène. Des programmes plus détaillés sont disponibles ici et ici . © Sarah Krichen WMFr < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- La science taille XXelles pour la fête de la Science en région PACA
La science taille XXelles pour la fête de la Science en région PACA 5 octobre 2024 13 octobre 2024 Région PACA F&S sera au coté de l'édition marseillaise de l'exposition la science taille XXelles, qui sera présente sur deux lieux de la fête de la Science en PACA. Venez découvrir l'exposition l'édition marseillaise de l'exposition la science taille XXelles : - à Avignon, le 5 octobre (en ville) et le 11 octobre (à l'université) - à Marseille, les 11-12-13, au village des sciences, place Bargemon, Marseille Sur ces deux sites, les scolaires et le grand public pourront échanger avec des amabassadrices XXelles et avec des membres de F&S. < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Emission Radio Divergence/MUSE : parité dans les publications scientifiques
Emission Radio Divergence/MUSE : parité dans les publications scientifiques 30 mars 2021 Évènement à la radio Une émission radio coorganisée par MUSE et radio Divergence sur les publications scientifiques et la parité avec May Morris et Vincent DeVictor La parité dans les publications scientifiques Emission radio coorganisée par MUSE et radio Divergence sur les publications scientifiques et la parité avec May Morris de IBMM, membre de F&S, et Vincent DeVictor de l'ISEM, co-auteur de l'article sur la disparité de pays et de genre dans les publications scientifiques (Maas B. et al. Conservation Letters 2021, Women and Global South strikingly underrepresented amoing top-publishing ecologists) En savoir plus et réécouter < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Editathon Femmes & Sciences 2021
Editathon Femmes & Sciences 2021 10 mars 2021 13 mars 2021 Évènement en ligne "Femmes de l'Intelligence artificielle VS Femmes des sciences de la Terre : le match". Choisissez votre équipe et défendez-la sur Wikipédia du 11 au 14 mars 2021. Pendant 4 jours, du 11 au 14 mars 2021, que vous soyez un·e contributeur·trice habitué·e ou débutant·e, enrichissez les biographies de femmes (historiques ou contemporaines) dans ces deux disciplines. Tous les coups (ou presque) sont permis : création d'article, traduction d'un article depuis un Wikipédia étranger, enrichissement / correction d'un article existant, ajout de sources, légende de photos... A la fin, ce sont les femmes qui gagnent ! Cet événement est organisé en marge de la Journée internationale des droits des femmes (8 mars) et dans le cadre de deux événements : "Les femmes scientifiques sortent de l'ombre " à Toulouse et la Saison aux couleurs de la Terre à Grenoble. Vous voulez participez ? Retrouvez les principales étapes et les liens incontournables sur la page wikipédia de l’évènement . © Sarah Krichen WMFr < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Egalité, elles assurent, 2ème session
Egalité, elles assurent, 2ème session 5 décembre 2021 Campus Triolet, Université de Montpellier et en ligne Rejoignez-nous en présentiel ou en distanciel pour cet évènement à ne pas manquer pour échanger sur l’égalité professionnelle femmes-hommes en Occitanie Depuis 2020, les associations Femmes & Sciences et Elles Bougent, avec le soutien de la région Occitanie, développent le projet Égalité Elles Assurent (EEA), sur l'égalité professionnelle F/H dans les établissements scientifiques et technologiques privés et publics en Occitanie. Après la 1ère session en octobre 2020, la 2ème journée EEA aura lieu le lundi 6 Décembre 2021 à Montpellier. Y seront présentées : 1) les analyses genrées des établissements scientifiques et technologiques d'Occitanie ayant accepté de participer au projet, 2) les analyses de 2 enquêtes qualitatives et quantitatives sur la perception de la parité dans le milieu professionnel en Occitanie. PROGRAMME L'inscription en ligne est gratuite mais obligatoire : ici < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >
- Monique Lecomte
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Monique Lecomte Technicienne en recherche et développement "La parité a beaucoup évolué depuis 1985, mais la passion n’est pas et n’a jamais été une question de genre. Je voudrais pouvoir démontrer que, quel que soit notre sexe, si on aime ce que l’on fait, on ne peut que réussir. Même si on fait des erreurs, qu’on a des échecs, ceux-ci ne seront qu’un nouvel apprentissage, un nouveau moteur pour mieux rebondir." Monique Lecomte est technicienne supérieure en recherche et développement chez Exagan. Elle travaille sur les semi-conducteurs, notamment en épitaxie et caractérisations associées. La physique-chimie et les mathématiques amusent Monique Lecomte, elle passe donc un bac scientifique. Mais en 1984, les filières techniques s’ouvrent très peu aux filles, elle se dirige alors vers la psychologie. Elle ne suit pas ce cursus très longtemps, car pas suffisamment logique, elle intègre alors Thomson Semiconducteur. Le semiconducteur est une technologie récente, logique, technique qui évolue de façon exponentielle. Ainsi, Monique Lecomte apprend chaque jour quelque chose et il lui faut sans cesse s’adapter. Elle participe au futur et ce n’est pas prêt de s’arrêter, elle a trouvé sa passion. Monique Lecomte commence par la fin : le packaging, puis le front end et finalement le matériau. Après Thomson semiconducteur et ST Microelectronics dans le packaging des mémoires, elle intègre SOITEC avec des matériaux exotiques (le silicium sur quartz, sur germanium, l’InGaN pour les leds, le tantalate de lithium pour les filtres) et des projets comme les LEDS et le photovoltaïque. Maintenant, chez Exagan, elle se consacre à l’épitaxie de nitrure de gallium sur silicium pour les transistors de puissance. Grâce à ses années d’expériences et aux compétences qu’elle a pu acquérir, elle est un peu un couteau suisse et la confiance qu’on lui accorde lui permet d’effectuer un travail diversifié. C’est aussi l’un des avantages de travailler dans une start-up : continuer à toujours apprendre, découvrir, innover. Elle travaille avec des experts qui lui apportent toujours de nouvelles connaissances. Elle n’a encore pas réussi à assouvir sa soif d’apprendre ni celle de participer à l’avenir en anticipant les besoins, en produisant des solutions innovantes.
- Annie Zavagno
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Annie Zavagno Astrophysicienne « Je regarde naître les étoiles » Annie Zavagno est professeure à Aix- Marseille Université où elle y enseigne la physique et l’astrophysique. Spécialiste de la formation des étoiles, elle mène ses recherches au Laboratoire d’astrophysique de Marseille [1]. Annie Zavagno étudie la formation des étoiles massives, étoiles de masse huit fois supérieure à la masse du soleil. Ces étoiles sont rares, évoluent rapidement et ont joué un rôle fondamental dans l’évolution de l’Univers. Il est donc très important de comprendre la façon dont ces étoiles naissent pour comprendre l’évolution de l’Univers lui-même. La théorie prévoit que les étoiles massives ne devraient pas exister et pourtant ces étoiles existent et se forment dans des conditions de températures très froides, de l’ordre de -250° C. En utilisant des télescopes au sol, comme le Very Large Telescope (VLT) basé au Chili ou le télescope spatial Herschel, un satellite situé dans l’espace, Annie Zavagno et ses collaborateurs étudient la formation des étoiles massives. La particularité des télescopes spatiaux est de s’affranchir de l’atmosphère terrestre qui absorbe une partie des rayonnements (dont ceux du domaine infrarouge). Ces satellites permettent donc, en particulier, d’étudier des phénomènes se déroulant à très basses températures qui sont justement détectés dans le domaine infrarouge. Les résultats de leurs observations sont comparés avec des modèles réalisés avec des ordinateurs afin d’identifier les mécanismes physiques qui expliquent au mieux la façon dont ces étoiles parviennent à se former. Ces études ont permis de mettre en évidence et d’étudier des zones où se trouvent des étoiles massives, dans notre Galaxie et dans les galaxies proches. Annie Zavagno est membre senior de l’Institut universitaire de France. Elle participe activement à la diffusion des connaissances en donnant des cours et des conférences. « Depuis le début de ma carrière, j’ai à coeur de m’impliquer auprès des jeunes pour leur montrer qu’il est important de croire en soi et en ses rêves et pour promouvoir la place des femmes en sciences. » D’autant plus que, comme elle le souligne, « en astrophysique, les femmes occupent une place importante, en particulier en termes de réussite et d’excellence. » [1] – LAM (Aix-Marseille Université/CNES/CNRS)
- Marie Mars
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Marie Mars Responsable administrative et financière "Dans la recherche, les ressources sont vitales" Marie Mars est responsable administrative et financière, assistante ingénieure au CNRS. Elle travaille à l’Observatoire des sciences de l’univers à La Réunion (OSU – CNRS/Université de La Réunion/Météo France). Ses goûts pour les chiffres et les relations humaines poussent Marie Mars à faire un parcours académique en gestion avec l’idée que quel que soit le domaine d’activité, les finances et les ressources humaines sont les clés du fonctionnement de tout système. Lorsqu’elle intègre un laboratoire de recherche en qualité de gestionnaire en 1998, Marie Mars comprend que l’appui administratif et financier est une mission incontournable de la science. Ayant profité d’un parcours diversifié dans la recherche, au sein d’un laboratoire des sciences de la terre à l’université Marie Curie et à l’Institut physique du globe de Paris, elle intègre le CNRS en 2015. En 2017, après de multiples expériences dans cet organisme, elle devient responsable administrative et financière de l’Observatoire des sciences de l’univers à La Réunion, dans un contexte inhérent à l’insularité sur des sites multiples. Marie Mars aime travailler avec les chiffres et apprécie d’être en relation avec les chercheurs. Son rôle d’administratrice financière lui permet d’apporter un soutien aux scientifiques dans la gestion de leurs ressources financières et humaines, leurs relations avec les partenaires institutionnels et le montage de projets. Par son soutien de proximité, elle accompagne les chercheurs dans la gestion des aides européennes. Cet exercice impose de tenir compte de la complexité des règles posées par les différents partenaires financiers, selon leur spécificité et de veiller à l’application de la réglementation liée au contexte des recherches et des subventions. Elle est ainsi la garante de la bonne orthodoxie du dossier, et il lui revient de définir la stratégie financière et celle en ressources humaines avec le directeur de l’unité. Son métier se complexifie au fil des années et représente une vraie plus-value pour la recherche.
- Fanny Petit-Fontyn
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Fanny Petit-Fontyn Technicienne en histologie "Vos tissus me vont comme un gant" Fanny Petit-Fontyn est technicienne en histologie, spécialisée en neuroscience. Elle travaille au CEA, au laboratoire des maladies neurodégénératives (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay) spécialisé sur les mécanismes de dégénérescence, l’imagerie cérébrale, et les stratégies thérapeutiques géniques. Dès ses premières années d’études, Fanny Petit-Fontyn veut travailler dans des laboratoires de biologie et ses stages la confortent dans ce choix. Ces expériences lui donnent l’envie de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et les mécanismes qui mènent aux maladies neurodégénératives, pour aider et soigner les patients. Sa discipline de prédilection est l’histologie, discipline très ancienne, qui permet d’étudier la structure des tissus biologiques grâce à des colorations spécifiques ou à des réactions immunohistochimiques ou histoenzymatiques. Pour étudier les tissus, elle réalise des coupes très fines (30-40 µm) grâce à des appareils comme les microtomes et les cryostats. Dessus, elle réalise des marquages permettant de visualiser les interactions entre des antigènes et des anticorps d’intérêts. Avec des microscopes optiques, elle peut observer et analyser différents types cellulaires. Cette technique permet ainsi de détecter les variations des tissus dans des conditions pathologiques. L’équipe de recherche où Fanny Petit-Fontyn travaille, concentre ses travaux sur la maladie d’Alzheimer. Cette maladie est d’abord diagnostiquée par un examen clinique et des tests neuropsychologiques. Cependant le diagnostic définitif nécessite des examens histologiques, car la maladie d’Alzheimer est définie par l’agrégation dans le cerveau de deux protéines anormales (le peptide bêta-amyloïde et la protéine tau). Grâce aux marquages histologiques, elle observe les modifications de ces protéines. Actuellement il n’existe que des traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, qui n’apportent qu’un soulagement limité et temporaire des symptômes. L’équipe tente de comprendre l’origine de cette maladie en comparant les analyses histologiques avec de nouveaux marqueurs en imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette comparaison leur permet d’évaluer des nouvelles thérapies contre la maladie d’Alzheimer et de tester leur impact sur les lésions histologiques observées par Fanny Petit-Fontyn.
- Aude Lereu
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Aude Lereu Physicienne « Lumière sur le nanomonde » Aude Lereu est directrice de recherche CNRS. Après un doctorat entre la Bourgogne et les États-Unis, Aude Lereu effectue trois posts-doctorats, dont un en Espagne et deux en France, avant de rejoindre l’Institut Fresnel [1] où elle travaille aujourd’hui. Elle y étudie les interactions lumineuses avec l’infiniment petit. Les domaines de recherche d’Aude Lereu sont les nanosciences et nanotechnologies et plus spécifiquement la nanophotonique. Cette discipline étudie les interactions de la lumière avec la matière à l’échelle nanométrique. Pour représenter les choses, un nanomètre est 10 000 fois plus petit que le diamètre d’un cheveu. À ces échelles, de nombreux phénomènes, comme les ondes de surfaces, apparaissent et confèrent des propriétés extraordinaires aux matériaux. Aude Lereu suit deux directions principales. La première, comprendre et sonder ces effets invisibles à l’oeil nu. Pour cela, il faut développer et maîtriser des outils dédiés, comme la microscopie à sonde locale qui offre une résolution permettant d’observer des atomes. La seconde, structurer la matière à l’échelle nanométrique pour réaliser des composants optiques innovants. « J’aime les défis et particulièrement les projets interdisciplinaires au service de la santé, de l’environnement ou du développement durable. » L’un de ses projets vise à développer des systèmes d’imagerie et de détection hautement performants afin d’observer des événements qui se déroulent au niveau de la membrane des cellules. Par exemple, les nouveaux virus fabriqués au sein d’une cellule infectée sortent de celle-ci par un mécanisme de bourgeonnement viral. Comprendre et expliquer ces phénomènes vont aider à mieux appréhender la prolifération virale et ainsi permettre de développer des outils de diagnostics rapides et à bas coût. Un autre de ses projets porte sur l’étude du comportement du bois et des plantes à l’échelle nanométrique afin de mieux comprendre leur croissance. « En plus de nourrir ma soif de comprendre notre monde, les applications sont multiples avec des retombées dans les secteurs de la construction, du papier, des biocarburants et bioplastiques, également pour le développement de composants de bâtiments intelligents ou encore l’ingénierie de nouveaux matériaux d’origine végétale, plus respectueux de notre environnement. » « Tout au long de mon parcours scientifique, j’ai rencontré de nombreux obstacles et préjugés. Avec l’expérience, on se forge, on se construit et les obstacles deviennent moins insurmontables. Mon conseil : s’accrocher à ses passions. » C’est aussi ce qui a poussé Aude Lereu à s’investir dans diverses actions de culture scientifique et de promotion des femmes en sciences. Elle a été référente parité au Comité national de la recherche scientifique et est actuellement référente égalité-parité dans son laboratoire afin de bousculer les inégalités diverses et déconstruire les stéréotypes. [1] – Institut Fresnel (Aix-Marseille Université/Centrale Méditerranée/ CNRS)
- Valérie Castellani
© Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Valérie Castellani Biologiste "Un petit pas pour la recherche, un grand pas pour les bébés" Valérie Castellani est directrice de recherche CNRS, elle dirige l'équipe Neuro-développement, cancer et signalisation à l'Institut NeuroMyoGène de Lyon (INMG, Lyon1 / CNRS / Inserm). Spécialiste en biologie du développement, elle s'intéresse aux communications moléculaires entre les cellules et leur micro-environnement dans l'embryon. Elle est également la fondatrice de la start-up OncoFactory. En 2018, elle obtient la médaille de l’innovation du CNRS. « Travailler dans la recherche fondamentale pour étudier et combattre un cancer pédiatrique : le neuroblastome. » Comment le système nerveux se forme dans l'embryon ? Valérie Castellani a choisi cette thématique au fil de ses rencontres, scientifiques ou non, pour finalement conduire des recherches fondamentales axées sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la génération des neurones dans l’embryon, leur migration et leur maturation pour former les structures nerveuses. Ses recherches ont permis de développer diverses approches expérimentales qu’elle transfère alors à la problématique des cancers pédiatriques. L’objectif est d’aborder la tumorigenèse et la dissémination métastatique sous l’angle de la biologie du développement et des interactions spécifiques des cellules tumorales avec leur micro-environnement immature. Le bébé est en effet un être en pleine construction, et bien différent d'un adulte, ce qui confère nécessairement aux cancers pédiatriques des caractéristiques uniques. Dans le cadre d'OncoFactory – start-up créée en 2016 avec Céline Delloye Bourgeois – Valérie a développé une technologie qui permet la reproduction des tumeurs des patients dans des modèles in vivo afin d'évaluer et de prédire l'efficacité des candidats-médicaments. « Curieuse d'esprit, j'aimais me poser des questions, résoudre des problèmes. Travailler dans un contexte qui dépasse un peu l'individu me semblait avoir une dimension universelle. » L'universalité, ne serait-ce pas aussi clarifier l'image des femmes dans la recherche ? « La recherche est un monde passionnant dans lequel les jeunes filles ont toute leur place » affirme Valérie Castellani. « Les femmes scientifiques peuvent pleinement exercer leur métier, de la même façon qu'un homme, tout en ayant des enfants, mais, précise-t-elle, ce qui limite la progression de la carrière des femmes, c'est qu'elles se censurent, parce qu’elles ont besoin de se sentir légitimes. Quant aux hommes, ils les déconsidèrent parfois professionnellement parce qu’elles ne font pas les mêmes choix d’arrangement carrière/famille. Plus tard, le déséquilibre se creuse dans les postes à responsabilité. Les femmes qui vont aujourd'hui vers ces métiers-là doivent avoir la possibilité d'accéder aux mêmes évolutions de carrière que celles des hommes. » C’est ce qu’essaient de mettre en place les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en impulsant des politiques d’égalité hommes-femmes. « Suivez vos envies, conseille Valérie Castellani aux lycéennes, allez là où votre curiosité vous porte, les métiers de la recherche sont des métiers passionnants ; vous avez toute votre place dans ce monde-là. Il faut oser, ne pas se limiter et surtout ne pas douter de vos capacités. » Son domaine, en quelques mots : Contrôle des divisions et migrations cellulaires dans l’embryon par les signaux de topographie - L’embryon est le siège de processus spectaculaires de multiplication et de migration cellulaire qui transforment un amas initial de cellules en un organisme extrêmement complexe et organisé. Le dérèglement de ces mécanismes développementaux peut aboutir à la formation de cancers et à la dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme. Valérie Castellani étudie les dialogues des cellules avec leur environnement, pour comprendre la formation de l’embryon et les dérèglements à l’origine de cancers pédiatriques.
- Intervention au Collège de Créon
Intervention au Collège de Créon © Chloé Intervention de 4 adhérentes de Femmes & Sciences devant 100 élèves du collège de Créon. Une intervention réussie, Mercredi 1 mars, devant 100 élèves du collège de Créon, avec Louise, Florence, Josianne, Chloé. Voici le retour adressé par la professeure qui a sollicité l'association : "Vous avez passionné l'auditoire et maintenir l'attention de 100 élèves dans un amphi, ce n'est pas simple. Vous avez superbement représenté l'association Femmes & Sciences grâce à votre dynamisme et votre proximité avec les élèves. Cela ouvre forcément des perspectives à quelques uns ou unes d'entre eux ..." Bravo à elles ! < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >