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479 éléments trouvés

  • Catherine Jeandel

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Catherine Jeandel Océanologue "L'eau, je ne fais pas que la boire" Catherine Jeandel est océanologue géochimiste. Elle est directrice de recherche au CNRS et travaille au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS/OMP – CNRS ; Université Toulouse III – Paul Sabatier ; IRD ; CNES). Initiée très jeune au milieu marin des rivages de la Bretagne du nord, Catherine Jeandel, en dépit de son désamour pour les mathématiques, poursuit son rêve d’enfance de devenir océanologue. D’une seconde littéraire à une intégration en classes préparatoires scientifiques, elle persiste dans cette voie. Elle effectue sa thèse et son post-doctorat en géochimie marine, à une époque où la chimie marine était balbutiante et intègre le CNRS en 1981. Intéressée par tous les aspects de l’océan : physiques, biologiques, chimiques, elle devient océanologue géochimiste. Depuis, elle sillonne les mers du globe, les explorant en profondeur pour améliorer notre compréhension d’un système si vaste et si complexe. Travailler sur une passion aussi ancrée explique sans doute pourquoi elle aime tant partager ses recherches mais aussi alerter sur les menaces qui pèsent sur notre environnement. Au quotidien, Catherine Jeandel écrit des projets pour obtenir une campagne en mer. Elle embarque pour deux mois avec quelques quarante collègues et échantillonne eau et particules, les rapporte au laboratoire, extrait les traceurs chimiquement en salle blanche pour les protéger des poussières. Puis, elle les analyse au spectromètre de masse, interprète les mesures, écrit des articles, forme des étudiant.e.s de masters, des doctorant.e.s… et surtout, collabore au niveau mondial. En effet, l’océan est si vaste qu’il s’étudie en collaborations internationales car il est impensable scientifiquement de laisser des zones du monde inexplorées ! Actuellement, elle coordonne avec des collègues un projet mondial d’exploration géochimique des mers Intitulé Géotraces. Très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique, elle a été l’une des initiatrices toulousaines du Train du climat qui a sillonné la France en 2015, à l’occasion de la COP21, et poursuit l’aventure pour partager les savoirs dans les territoires. Catherine Jeandel a été lauréate de la Médaille de bronze du CNRS 1992.

  • Présentation de l’atelier Mendeleieva à la Canopé de Mulhouse

    Présentation de l’atelier Mendeleieva à la Canopé de Mulhouse 8 mars 2022 ​ La Canopé, Mulhouse L’atelier Mendeleieva sera présenté à la Canopé de Mulhouse le 8 mars à un public de directeurs et animateurs de médiathèques, centres socio-culturels et centres de médiation. Trois membres de Femmes & Sciences présenteront l’atelier Mendeleieva à la Canopé de Mulhouse le 8 mars à un public de directeurs et animateurs de médiathèques, centres socio-culturels et centres de médiation sociale. Dans le cadre d’une formation sur la place des femmes en sciences et les stéréotypes, après une introduction, nous inviterons les participants à découvrir le jeu afin de pouvoir ensuite jouer avec leurs publics (classes, club science, atelier en bibliothèque...). Il est envisagé de les aider à développer leur jeu complet avec leur public par la suite. Pour en savoir plus sur l'évènement : https://www.reseau-canope.fr/academie-de-strasbourg/atelier-canope-68-mulhouse/actualites/article/les-femmes-a-lhonneur-a-latelier-canope-68.html Pour en savoir plus sur le jeu Mendeleiva : https://www.femmesetsciences.fr/mendeleieva © VPB F&S < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Marie Cronier

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Marie Cronier Codicologue et paléographe "L’histoire est un livre grand ouvert" Marie Cronier est codicologue et paléographe, chargée de recherche au CNRS. Elle travaille à la section grecque de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT - CNRS) à Paris. Après un baccalauréat scientifique passé brillamment mais sans enthousiasme, Marie Cronier met à profit ses prédispositions pour les langues en s’orientant vers des études de latin et de grec. D’emblée, elle se sent attirée par le monde de la recherche et lorsqu’elle découvre, un peu par hasard, la paléographie (lecture des écritures anciennes) et la codicologie (analyse du livre en tant qu’objet matériel), elle s’engage résolument dans cette voie. Après une thèse portant sur l’histoire de la transmission d’un traité de pharmacologie grec antique à travers les manuscrits médiévaux, elle réussit le concours de chercheurs du CNRS en 2009. Elle intègre alors l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT), un laboratoire unique au monde, spécialisé dans l’étude des manuscrits, qui a développé des ressources électroniques de pointe dans ce domaine. Depuis lors, elle s’attache à faire parler les manuscrits byzantins, grâce auxquels nous sont parvenus les textes de la littérature classique et médiévale, et qui constituent une mine de renseignements historiques. Il faut déchiffrer leurs textes et étudier leurs aspects matériels (leurs matières, leurs décors, leurs annotations, etc.) pour pouvoir retracer et comprendre leur histoire. Marie Cronier est spécialiste de la transmission des savoirs médicaux grecs à l’époque byzantine et des échanges effectués dans ce domaine avec l’Occident latin et le monde arabe. Au quotidien, elle travaille essentiellement sur des photos de manuscrits, afin de ne pas abîmer ces objets uniques qui ont pour la plupart entre 500 et 1000 ans. Elle va régulièrement les examiner en bibliothèques, en France ou au cours de missions à l’étranger, en particulier à Istanbul. Elle collabore aussi à une base en ligne consacrée aux manuscrits grecs et dirige une revue scientifique consacrée à l’histoire de la transmission manuscrite des textes antiques et médiévaux.

  • Inauguration Exposition « Femmes de Sciences » pour les 140 ans de l’ESPCI

    Inauguration Exposition « Femmes de Sciences » pour les 140 ans de l’ESPCI @ Catherine Thibault À l’occasion de ses 140 ans, l’ESPCI Paris–PSL expose du 23 février au 15 avril 2023, sur les murs de la Caserne Napoléon, 12 portraits photographiques d’ingénieures ESPCI ayant une carrière inspirante. Une occasion pour l’école d’ingénieurs de sortir de ses murs et de présenter ses alumnae. En savoir plus L’inauguration de l’exposition a été célébrée le 17 mars à l’Hôtel de Ville de Paris. Femmes & Sciences y a été représentée par Gaelle Rondepierre, ancienne doctorante de l’ESPCI. Afin de lancer les deux Tables Rondes organisées, Gaelle a été chargée de présenter les statistiques relatives à la place des femmes dans les sciences. Son intervention a été accueillie de manière très positive par les personnes présentes. L'ensemble des interventions dont celle de F&S est disponible sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Qp1_nC4gy7U < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Prix Thierry Célérier- Femmes & Sciences : remise du prix

    Prix Thierry Célérier- Femmes & Sciences : remise du prix Salomé Nashed, accompagnée d'Isabelle Pianet, présidente de l'association F&S et de Marie Noelle Célérier, fondatrice du prix. © Sylvaine Turck-Chièze Le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a été décerné à Salomé Nashed, étudiante en doctorat à l’Institut de Biologie Paris Seine (Sorbonne – Université) en 2021. Pour sa première édition, le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a été décerné à Salomé Nashed, étudiante en doctorat à l’Institut de Biologie Paris Seine (Sorbonne – Université). Ce prix, d’un montant de 10 000 €, est destiné à distinguer annuellement une jeune femme de talent en situation de handicap pour l’aider à réaliser un projet ambitieux soit d’études ou de recherches scientifiques, soit d’innovation technologique. La lauréate 2021 est une jeune femme de 25 ans, Salomé Nashed, atteinte de cécité depuis la naissance. Elle a obtenu en 2019 un master avec la mention très bien et est actuellement en troisième année de doctorat au sein du Laboratoire de Biologie Computationnelle et Quantitative. Spécialisée en bio-informatique, elle analyse les données expérimentales de l’équipe dont elle fait partie, en développant un outil d’analyse génétique. Investie dans plusieurs associations au service de personnes en situation de handicap, elle consacre ses loisirs à la musique, en particulier au piano. Le prix Thierry Célérier – Femmes & Sciences a donc trouvé, pour sa première lauréate, une jeune femme exceptionnelle, possédant une vaste palette de compétences et une grande valeur humaine. Il fut remis lors du Colloque annuel de l'association, pendant la session dédiée aux membres. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Yanxia Hou-Broutin

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Yanxia Hou-Broutin Chimiste "Quand je regarde derrière moi, je me dis que tout est possible si on suit ses rêves. En tant que chercheuse, il est essentiel pour moi de partager mon parcours et mon métier avec la jeune génération. C’est pourquoi je suis très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique en participant à la Fête de la science ou à des émissions radio. Depuis 4 ans, j’interviens et j’accueille plus de 200 élèves dans le cadre de “Affiche ta science” et “Scientifique, toi aussi”. En tant qu’ambassadrice de l’exposition “La Science taille XX elles”, j’aimerais transmettre ma passion pour les sciences et pour mon métier en particulier, et ainsi inciter les jeunes, notamment les jeunes filles, à s’orienter vers des carrières scientifiques." Yanxia Hou-Broutin est chargée de recherche CNRS au laboratoire Systèmes moléculaires et nano matériaux pour l’énergie et la santé (SyMMES - CEA / CNRS / UGA). Elle est spécialisée en nez électroniques et biocapteurs. Depuis l’enfance, Yanxia Hou-Broutin rêve de devenir un jour une scientifique car elle est fascinée par les sciences, la technologie et surtout par leurs impacts sur notre vie quotidienne. Elle se dirige donc naturellement vers les sciences fondamentales et appliquées. Pour réaliser son rêve, elle suit un parcours international : un master en chimie en Chine puis une thèse à Lyon, un premier post-doctorat en Californie aux États-Unis et un deuxième au CEA-Grenoble. Après quoi, elle devient chercheuse à Grenoble, au laboratoire SyMMES. Depuis sa thèse, Yanxia Hou-Broutin s’intéresse aux odeurs. En effet, celles-ci jouent un rôle essentiel dans notre vie, mais les mesurer reste encore un grand challenge scientifique et technologique. Aujourd’hui, elle se consacre à relever ce défi en développant un nez optoélectronique basé sur des approches biomimétiques. Ce dispositif, capable de visualiser les empreintes digitales des odeurs, est dédié à leur analyse, notamment pour la surveillance de la pollution olfactive, le contrôle qualité des matières premières ou des produits finaux, et le diagnostic des maladies. Le nez optoélectronique qu’elle développe est basé sur des matériaux sensibles biomimétiques couplés à un système de détection optique. À partir de ses travaux innovants, Yanxia Hou-Broutin participe, en tant que co-fondatrice, à la création d’une start-up pour miniaturiser le dispositif. Aujourd’hui, elle est très fière que sa recherche fondamentale ait pu aboutir à un nouvel outil analytique qui sera utile pour notre vie quotidienne.

  • Rencontre lycées parisiens- Musée Nationale d'Histoire Naturelle-CEA-F&S

    Rencontre lycées parisiens- Musée Nationale d'Histoire Naturelle-CEA-F&S Arrivée des élèves à l'amphithéatre (© F&S STC) La vidéo de la rencontre entre le MNHN, le CEA, le rectorat de Paris et F&S qui a eu lieu le 8 mars est en ligne. Le 8 mars une rencontre avait été organisée entre le musée national d'histoire naturelle (Anne Laure Guieysse-Peugeot), le service de communication du CEA (Nathalie Sciardis), le rectorat de Paris (Didier Osso), Femmes & Sciences (Sylvaine Turck-Chièze) et les elèves de première des établissements parisiens qui s'est tenu dans l'amphithéatre Aimé Verniquet du musée national d'histoire naturelle. Elle a permis de faire connaitre les 2 instituts organisateurs, l'émotion de la découverte de chercheuses de ces 2 instituts et le parcours d'autres femmes. Sylvaine Turck-Chièze a représenté F&S en animant les 2 quiz qui ont permis aux jeunes de s'exprimer et de mieux connaitre l'histoire et la situation des femmes en sciences. Le film intégral de cet échange avec le parcours des femmes chercheuses impliquées dans l'évènement est disponible en ligne : https://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=21962&section=10 Face au succès de l'évènement, il sera reconduit l'année prochaine. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Rencontre Exploreur du cycle Femmes en Sciences le 2 mars 2021

    Rencontre Exploreur du cycle Femmes en Sciences le 2 mars 2021 1 mars 2021 ​ Évènement en ligne Mélina Macouin, géophysicienne, et Sylvie Chambon, enseignante-chercheuse en informatique, animeront cette rencontre autour de leurs parcours, leurs métiers au quotidien et leurs recherches actuelles. Rendez-vous en ligne le mardi 2 mars à partir de 18h. Mélina Macouin, chargée de recherche CNRS, géophysicienne au laboratoire Geosciences environnement Toulouse (GET/OMP - CNRS, IRD, CNES, UT3) et Sylvie Chambon enseignante-chercheuse en informatique Toulouse INP, à l'Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT - CNRS, UT Capitole, UT2J, UT3, Toulouse INP) animeront cette rencontre autour de leurs parcours, leurs métiers au quotidien et leurs recherches actuelles. Le dispositif en ligne est pensé pour favoriser les échanges avec le public. Un quiz introduira les échanges ; il sera animé par Clio Der Sarkissian, membre de l'association Femmes & Sciences et paléo-génomicienne CNRS au Centre d'anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT - CNRS/UT3). Lien d'inscription et informations complémentaires Inscription gratuite mais obligatoire Le cycle Femmes en Sciences est proposé par le CNRS Occitanie Ouest et l'association Femmes & Sciences. Il s'inscrit dans le cadre des rencontres Exploreur pilotées par l'Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées © Frédéric Maligne / Photothèque du CNRS < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Colloque 2021 : "Ensemble pour porter l’égalité Femmes-Hommes en Sciences"

    Colloque 2021 : "Ensemble pour porter l’égalité Femmes-Hommes en Sciences" 19 novembre 2021 19 novembre 2021 (Hybride) Mairie du 11ème arrondissement, 12 place Léon Blum, 75011 Paris et en ligne Le colloque 2021 de Femmes & Sciences aura lieu les 19 et 20 novembre à Paris. Le colloque 2021 de l'association Femmes & Sciences aura lieu en format hybride, à la Mairie du 11ème arrondissement de Paris et en ligne, les 19 et 20 novembre 2021. Vendredi matin (9h‐13h) : session « avec les partenaires » « Des partenaires engagés à nos côtés pour les femmes en sciences » animée par Valérie Archambault et Claire Dupas Programme Vendredi après‐midi (14h‐18h) : session « avec les enseignant∙es » « Développer l’attractivité des sciences pour les filles au sein des classes » animée par Véronique Pierron‐Bohnes, Marie‐Blanche Mauhourat et Myrtille Gardet Programme Inscription des non‐membres pour l'après-midi du vendredi sur : https://www.eventbrite.fr/e/billets‐developper‐lattractivite‐des‐sciences‐pour‐les‐filles‐dans‐les‐classes‐168108837057 Vendredi en soirée (19h30‐22h) : « Fêtons les 20 ans de Femmes & Sciences ! » Animée par Isabelle Vauglin et Dominique Morello, réservée aux membres ou sur invitation. Samedi (10h30‐16h) : Session « Nous, les membres » Animée par Karima Boudaoud, réservée aux membres Programme Exposition « La Science taille XX Elles » L’exposition « La science taille XXElles » réalisée par l’association Femmes & Sciences, en collaboration avec le CNRS et l’ENS de Lyon, sera exposée sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris, du 8 au 30 novembre. Vernissage le 8 novembre à 16h. En savoir plus PROGRAMME COMPLET Inscriptions des membres sur : https://www.eventbrite.fr/e/billets-colloque-2021-ensemble-pour-porter-legalite-femmes-hommes-en-sciences-193405088827 ‐ en présentiel (avec pass sanitaire obligatoire) : avec repas (participation de 20€/j demandée) ou sans repas, et par session ‐ en visioconférence : par session © F&S < Précédent Voir tout l'agenda Suivant >

  • Claire Giry nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation

    Claire Giry nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation © INSERM / Mehrak Félicitations à Claire Giry pour sa nomination en tant que directrice générale de la recherche et de l'innovation du MESRI. Directrice générale déléguée de l’Inserm depuis janvier 2018, et docteure en biologie moléculaire et cellulaire, Claire Giry est nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation du Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation à compter du 14 juin 2021. Au cours de sa carrière, elle a assuré des fonctions relatives à la communication, aux partenariats et aux affaires européennes au sein de l’Inserm et du CEA. Elle a également dirigé le programme « Centres d’excellences » du commissariat général à l’investissement en 2016/2017 et a été conseillère technique du Premier ministre pour l’enseignement supérieur et la recherche entre 2007 et 2009. Sa carrière et son investissement au sein des organismes de recherche français lui ont valu d’être décorée des titres de Chevalier de la légion d’honneur et d’officier de l’ordre national du mérite. Voir le communiqué officiel Le MESRI est l'un des sponsors de Femmes & Sciences. < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Nalini Anantharaman : une mathématicienne au parcours époustouflant !

    Nalini Anantharaman : une mathématicienne au parcours époustouflant ! © P. Imbert, Collège de France Nalini Anantharaman est nommée, en octobre 2022, professeure du collège de France, titulaire de la chaire de géométrie spectrale. Maîtresse de conférence à Normale Sup Lyon, chargée de recherche et professeure sur une chaire « Hadamard » de l’Ecole Polytechnique, invitée à Berkeley, Princeton, professeure à l’IRMA et à l’USIAS (Strasbourg), elle est nommée, en octobre 2022, professeure du collège de France, titulaire de la chaire de géométrie spectrale. Née en 1976, elle a étudié les mathématiques à l’Ecole Normale Supérieure (Paris), et a obtenu un doctorat à l’Université Paris 6 sous la direction de F. Ledrappier, intitulée « Géodésiques fermées d'une surface sous contraintes homologiques » . Elle a reçu une dizaine de prix et distinctions, dont le prix Henri-Poincaré (2012), la médaille d’argent du CNRS (2013), the Infosys Prize in Mathematics (2019), the Frederic Esser Nemmers Prize in Mathematics (2020). Nalini fait partie de l’exposition « Femmes scientifiques d’Alsace et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd‘hui » réalisée par la section Alsace de Femmes & Sciences en collaboration avec le Jardin des Sciences de l’Unistra ( https://www.femmesetsciences.fr/alsace-expositions ). Son CV complet, la liste de ses distinctions et son cours introductif « Histoires de spectres » sont disponibles sur le site du collège de France : www.college-de-france.fr/personne/nalini-anantharaman < Précédent Voir toutes les actualités Suivant >

  • Véronique Penin

    © Vincent Moncorgé Photothèque CNRS Association Femmes & Sciences Véronique Penin Ingénieure recherche en mécanique des fluides "Avis de turbulences" Véronique Penin est ingénieure recherche en mécanique des fluides chez IFP Énergies nouvelles. Après une thèse à l'École Centrale de Lyon sur les interactions rotor-stator en turbine, elle intègre IFP Énergies nouvelles. Elle est aujourd’hui spécialisée en turbomachines (axiale, mixte, centrifuge) et ses compétences sont à la fois expérimentales et numériques. Issue d'une illustre lignée de graveurs médailleurs à Lyon, Véronique Penin voulait être météorologue, « quand j'étais petite, on regardait les nuages en voiture, je demandais à mon père, ingénieur, ce que c'était et il me disait c'est de la mécanique des fluides. Dans ma famille, on nous a toujours expliqué les phénomènes physiques pour ce qu'ils étaient, pas en nous racontant des histoires. » Aujourd'hui, la météorologue en herbe est devenue ingénieure de recherche en mécanique des fluides (écoulements fluides, liquides ou gazeux) et en étude des tourbillons. Hydrocarbures ou énergies nouvelles, elle travaille ainsi sur divers projets tels que la compression du CO2. Véronique Penin ne travaille pas le mercredi pour s'occuper de ses deux filles de 18 mois et 4 ans. Une flexibilité au travail qui s’avère parfois gênante lorsque des réunions de travail importantes sont programmées ce jour-là et la font passer à coté de certains projets. « Même si on nomme de plus en plus de femmes aux postes décisionnaires, les postes clés sont encore tenus par des hommes. » « Il arrive qu’un homme nous coupe la parole. Je pense que c'est vraiment inconscient, mais on garde son calme et on reprend. Ce que je fais c'est du travail en équipe, et si nous ne sommes pas contentes, nous le disons, et peut être même plus fortement qu'un homme. » Le domaine de la mécanique des fluides compte 40% de femmes pour 60% d'hommes, c’est beaucoup et ce n’est pas le cas dans toutes les disciplines. « En terminale S, il y a 50% de garçons et 50% de filles, ensuite en école d'ingénieur elles disparaissent, où sont-elles passées ? » regrette Véronique Penin. En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques et technologiques. Elles doutent de leurs capacités à s’intégrer dans des formations où les garçons sont plus nombreux et, au final, elles s’autocensurent. Aujourd’hui l’école – mais aussi l’éducation familiale – doit jouer un rôle de sensibilisation, des filles mais aussi des garçons, aux différents types d’enseignements afin de ne plus orienter les choix et de permettre à chacun de choisir sa voie en toute liberté. Son domaine, en quelques mots : Véronique Penin étudie numériquement et expérimentalement les écoulements (liquide, gazeux ou les deux) au sein de turbomachines. La succession de roues fixes et de roues mobiles rend ces écoulements fortement instationnaires et tridimensionnels. Son travail consiste en la compréhension de la phénoménologie pour déterminer des paramètres clés sur lesquels jouer pour améliorer le design de ces turbomachines et ainsi augmenter leur rendement.

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